À la fin de mon dernier billet, je remerciais M. Pierre Ferreri de m’avoir signalé que le fonds Henri Laborit de l’Université de Créteil était en cours de référencement sur Internet. Ce même M. Ferreri m’envoyait peu après deux documents pdf d’une grande valeur pour quiconque s’intéresse aux idées et aux concepts élaborés par Laborit dans ses ouvrages.

Le premier est la thèse de doctorat d’Alain de Gantes a soutenu en 1983 sur « Les idées politiques d’un biologiste : Henri Laborit ». Je n’ai pas encore trouvé le temps de lire cette brique de près de 500 pages, mais les extraits que j’ai pu y glaner au hasard m’ont grandement intéressé. Un grand merci, donc, à M. Ferreri qui a obtenu l’accord d’Alain De Gantes pour que le document soit diffusé publiquement sur Éloge de la suite. [MISE À JOUR 24 AVRIL 2021 : voir cet autre billet sur la thèse de M. de Gantes]

Le second document est le fruit d’un travail de synthèse remarquable de Pierre Ferreri lui-même. Il s’agit d’un glossaire “dynamique” sur les écrits d’Henri Laborit, une sorte d’abécédaire de 65 pages où de nombreux mots clés de l’œuvre de Laborit sont expliqués à partir d’extraits et d’exemples de ses livres (Action, Adaptation, Agression, sont ainsi les premières entrées du glossaire). Comme me l’écrivait Pierre Ferreri :

« [Le document] est indexé par des signets (partie gauche du document) et des liens hypertextes pour chaque notion, ce qui permet de se “promener” dans la lecture, d’idée en idée. Mon idée était de proposer une mise en forme (une information !) des idées les plus structurantes de Laborit.

A l’intérieur de chaque article, j’ai ordonné les extraits d’une manière “progressive” (de l’idée la plus générale à la plus précise) pour permettre une appropriation plus intégrée. »

Un grand merci, donc, à M. Ferreri pour ce travail qui offre une façon originale et stimulante d’entrer dans les « réseaux sémantiques » de la pensée de Laborit.

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En 2015, lorsque j’ai découvert le film Henri Laborit : itinéraires, de Philippe Laborit et François Chouquet, j’ai pu en rendre accessible une version numérisée sur une page d’Éloge de la suite où je résumais aussi brièvement chacune des parties de cette œuvre intimiste. Or on m’a récemment signalé que ce film était également disponible sur la plateforme Gallica de la Bibliothèque nationale de France.