Travaillant actuellement à éviter la réélection « d’automobilistes du néanderthal » (titre d’un article de Laborit dans Agressologie…) lors de l’élection municipale prochaine dans ma ville (Montréal, Québec), je n’ai cette semaine le temps que de vous faire suivre une petite anecdote vidéo d’environ deux minutes (de 16 :23 à 18 :17) sur la découverte de la chlorpromazine. Elle est relatée par Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et psychanalyste, lors du 41ème congrès national de l’Union des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques.
Cyrulnik rappelle comment certaines intuitions de Laborit l’ont amené à utiliser le Largactil (nom commercial de la chlorpromazine) pour non seulement réduire la profondeur des anesthésies et diminuer l’anxiété des patients avant l’opération. Un effet sur le système nerveux central que Laborit notera et qui mènera quelques mois plus tard à l’introduction des neuroleptiques en psychiatrie, véritable révolution qui a marqué l’histoire de cette discipline.