J’ai connu le philosophe Michel Onfray il y a longtemps, par l’entremise de son livre sur les philosophes cyniques, avant qu’il ne devienne la « rock star » de la philo que l’on sait… J’ai par la suite écouté pas mal des cours de son Université populaire de Caen sur la contre-histoire de la philosophie, et suis même allé à Ajaccio, en Corse, en 2014, pour une semaine d’université populaire d’été dont des extraits de celle d’Onfray s’est retrouvée dans l’un de mes films. Je l’avais donc déjà entendu rendre hommage à Laborit un certain nombre de fois, et c’est ce qu’il a fait il y a un peu plus d’un mois lors de la période de question du public de l’épisode « Miroir brisé de la tauromachie » de sa série actuelle « Cosmos », première du triptyque « Brève encyclopédie du monde».
L’extrait en question va de 35 :30 à 39 min. environ et détaille essentiellement l’expérience avec les rats que Laborit expose dans le film Mon oncle d’Amérique. À savoir que devant une menace, on peut avoir trois comportements : la fuite du danger lorsque celle-ci est possible; la lutte pour détruire celui qui veut nous détruire (ou toute action agressive, même inefficace…); et l’attente en inhibition de l’action en espérant que le danger se dissipe (ce qui peut être très néfaste pour la santé si cet état devient chronique, ce qui est malheureusement le cas de beaucoup de nos contemporains). Des choses, en somme, qui devraient être apprises à la petite école, ou au moins dans les cours au secondaire, au collège ou dans les universités populaires comme celle de Caen ou celle à laquelle je participe ici au Québec, l’UPop Montréal. Je ne me suis d’ailleurs pas gêné pour en parler à plusieurs occasions à l’UPop Montréal : ici, là, et encore là ! 😉