Éloge de la suite fête aujourd’hui son deuxième anniversaire. Ce qui veut dire que Laborit aurait eu 102 ans aujourd’hui, le site ayant été lancé le jour du centenaire de sa naissance !
Je voudrais en profiter pour remercier toutes les personnes qui m’ont envoyé du matériel concernant Laborit et qui ont grandement contribué à faire de ce site le site de référence sur la vie et l’œuvre d’Henri Laborit.
Tel que promis vendredi dernier, je vous fais aujourd’hui un petit « clin d’œil » par rapport à la suite du film Sur les traces d’Henri Laborit. Ayant suspendu le montage de celle-ci pour saisir l’occasion qui m’était donné d’animer cet automne un séminaire en sciences cognitives à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), j’ai tout de même trouvé le temps de vous monter quelques extraits destinés à cette seconde partie.
Il s’agit d’un entretien que j’ai eu avec Michèle Duzert à Rennes (France) à l’été 2012. Mme Duzert a ceci de particulier qu’elle a connu à la fois Henri Laborit et Francisco Varela (dont ceux et celles qui ont vu la partie «Biologie» de mon film se souviennent peut-être de leur accrochage mémorable lors de leur unique rencontre…). Or la démarche qui a poussé Mme Duzert à aller rencontrer ces deux neurobiologistes est, d’une part, fascinante en soi, et d’autre part elle vient d’être publiée cet automne dans un ouvrage qui a pour titre «Vivre ensemble son autonomie» (L’Harmattan, 2016).
Michèle Duzert a élaboré au cours de son parcours atypique de professeure une pédagogie de l’expérience fondée sur les sciences cognitives énactives (celles dont Varela fut l’un des principaux instigateurs). Paul Bourgine, autre chercheur dans le domaine, commente l’ouvrage de Mme Duzert en ces termes :
« Les deux faces de ce récit sont celles de toute entité autonome dans l’histoire de son adaptation à l’environnement, adaptation qui rend l’entité toujours plus autonome et plus consubstantielle avec ce qui l’entoure. »
Voilà pourquoi j’ai pensé qu’il serait à propos d’aller chercher dans les 2-3 heures d’entrevue qu’elle m’a accordées (merci encore, Michèle !) des extraits qui évoquent ces deux histoires intimement liées, comme vous allez le constater.
Notez que lorsque Michèle Duzert parle d’une entrevue filmée avec Laborit, elle fait allusion à « Conscience, connaissance, imagination » que vous pouvez visionner ici.
On se retrouve donc la semaine prochaine, dès les premiers jours de décembre, pour entammer la troisième année…
heureuse de voir ta jeunesse s’emparer de ces expériences pour un avenir joyeux…
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