Samedi soir le 13 février dernier a eu lieu la projection du film “Sur les traces d’Henri Laborit” à la salle l’Auditoire, à Montréal. Un grand merci aux 75 personnes et plus qui ont rempli la salle malgré le froid (un bon – 20 degrés Celsius, une température au fond toute désignée pour celui qui contribua tant à l’hibernation artificielle !).
Je me contenterai cette semaine d’afficher quelques images de la soirée, la préparation de la séance de mercredi prochain intitulé “Les intuitions de Laborit sur le cerveau” prenant pas mal tout mon temps disponible pour ce projet. Tous les détails sur cette séance sur la page Facebook de l’événement.
La soirée avait donc débuté avec l’exposition “De l’hibernation artificielle à la psychopharmacologie” sur la vie scientifique d’Henri Laborit qui se tient toujours à l’Auditoire (5214 St-Laurent) jusqu’à mercredi prochain le 24 février (soir du deuxième cours de l’UPop sur Laborit). Cette expo itiénérante qui a roulé dans plusieurs villes de France en 2000 a été rendue possible grâce aux photos de David Batéjat et à l’autorisation de Jacques Laborit et du fonds Laborit que je remercie chaleureusement. Je ne veux pas trop m’avancer, mais je cherche une façon de rendre disponible sur ce site les panneaux après l’exposition. Affaire à suivre, donc…
C’était très agréable de voir des gens de tout âge qui s’étaient déplacés pour la projection, et même quelques jeunes érudits de Laborit feuilleter avec intérêt de vieux numéros d’Agressologie !
Étant membre du merveilleux collectif de l’UPop Montréal, j’ai ensuite fait le petit speech habituel pour situer cette soirée dans le cadre plus vaste des activité de cette université populaire gratuite, ouverte à tout le monde et voulant transmettre des connaissances favorisant l’esprit critique (on distingue notre slogan de cette année sur l’écran : “Soigne ta gauche”!).
J’ai ensuite présenté la forme particulière de ce work-in-progess en 4 parties qu’est “Sur les traces d’Henri Laborit”, en précisant que plusieurs points abordés dans le film, dont surtout la fin, pourront sembler un peu mystérieux ou “sans réponse”. Et si j’en juge par les commentaires reçus après la projection, plusieurs ont trouvé la fin un peu “énervante” dans le sens où laisser les gens sur un “clash” entre deux scientifiques sans donner trop de détails sur leur désaccord n’est pas très gentil, je l’avoue… Pas très gentil, mais assez efficace semble-t-il pour fidéliser un public aux autres parties à venir du film, hé hé… 😉
Je vous laisse sur cette photo qui résume bien l’avantage de l’UPop qui tient ses cours dans des bars (!) et vous invite à venir si vous le pouvez mercredi prochain pour le cours sur les intuitions de Laborit. J’y ferai une esquisse de quelques domaines de recherche importants en sciences cognitives actuellement, un peu comme je le fais dans mes Écoles de profs. Et après mon heure de présentation, on passe au bar et on remet ça pour une autre petite heure d’échanges et de discussions autour des intuitions de Laborit, de son oeuvre en général, ou même du film s’il y en a qui veulent en rejaser !
Ce fut un régal de revoir les grandes étapes la vie personnelle et professionnelle de Henri Laborit et de lire également ses célèbres déclarations coup de gueule pour provoquer certes, mais surtout, pour faire prendre conscience et réfléchir.
Merci pour cette rétrospective qui, certainement, devrait se retrouver intégralement sur ton site quelque part pour le bénéfice de ceux et celles qui n’ont pu la voir.
Oui, c’est dans mes plans Pierre. Laisse-moi juste quelques semaines pour trouver la meilleure façon de le faire… 😉
Merveilleux pour la postérité de ses découvertes et pour toi, qui pour une x ième occasion, laissera une trace personnelle de son généreux passage intellectuel et amical parmi nous.
Prend tout ton temps pour faire au mieux.