Petite anecdote aujourd’hui avant le « gros morceau » de mercredi prochain le 9 décembre. Pourquoi attirer l’attention sur ce prochain article et surtout sur cette date marquante ? Eh bien vous le saurez… le 9 décembre ! Je sais, c’est chien. Mais on se fait les stratégies de communication qu’on peut avec les moyens qu’on a ! La communication… Pas toujours facile, comme on le verra le 9… Bon, ok, j’arrête ! 😉
L’anecdote du jour débute par un courriel envoyé il y a quelques semaines par François Joliat, l’auteur de Henri Laborit : pour quoi vous dire, publié en 1996. Le chercheur en didactique de la musique qui a contribué à la mise en forme de la Légende des comportements s’était souvenu d’un ancien copain de collège, Xavier Voirol, aujourd’hui photographe, qui avait pris des photos de Laborit au début de sa carrière. “Il avait d’ailleurs fait une exposition à St-Imier, dans le Jura bernois suisse”, ajoutait-il (les deux sont Suisses). Mais Joliat disait avoir perdu de vu Voirol et me donnait simplement en guise de piste son site web.
Après avoir pris contact grâce à ce site web avec M. Voirol, celui-ci me répond ceci :
« Je n’ai pas d’objection à ce que vous repreniez la photo d’Henri Laborit figurant sur mon site – c’est une image que j’aime beaucoup. […] Pour info, elle a été réalisée en 1987 à Paris, à l’hôpital Boucicaut. […] Je faisais ma formation de photographe et je venais de lire “L’éloge de la fuite” après avoir vu le film de Resnais. Audace du jeune âge et époque peut-être différente sur certains points, un coup de téléphone a suffi pour convenir directement d’un rdv avec Henri Laborit… »
Autre temps, autres moyens de communication (justement…), peut-être moins directs aujourd’hui mais qui ont tout de même permis de mettre en valeur cette belle photo de Laborit dans le bureau de son laboratoire. Un grand merci, donc, à Xavier Voirol (et à F. Joliat pour le signalement).
Mais l’anecdote ne s’arrête pas là, car M. Voirol me signalait dans la foulée que j’avais déjà une photo de Laborit prise par lui dans la section photo du site, celle où il est assis à son bureau cette fois ! Et c’est là que j’ai compris la sensation de « déjà vu » que j’avais ressenti en découvrant l’autre photo de Laborit devant ses étagères de livres : « j’ai déjà vu ce pull blanc que porte Laborit quelque part… », avais-je alors pensé. Comme quoi notre mémoire est une faculté qui oublie, certes, mais notre intuition s’alimente d’un inconscient dont les traces peuvent à tout moment ressurgir.
Comme elles le feront le 9 décembre, par exemple… (bon ok, là c’est vrai, j’arrête!)