On a déjà parlé dans un article précédent de la revue Agressologie, revue internationale de physiologie et de pharmarcologie appliquée aux effets de l’agression dont la gravité menace à court terme les fonctions vitales. C’est dans cette revue spécialisée internationale qu’il avait lui-même fondée que Laborit publia nombre de ses articles de 1958 à 1983. On peut d’ailleurs lire ici les titres de tous les articles publiés par Laborit dans Agressologie.
Mais j’ai découvert depuis peu une autre source permettant de trouver de nombreux autres articles écrits par Laborit. Il s’agit du site web EasyBib Research dont le moteur de recherche donne accès à de nombreuses publications remontant parfois à plusieurs décennies. Voyez par exemple la première de plusieurs pages de résultats quand on tape « Laborit » dans le moteur de recherche (et qu’on sélectionne l’onglet “All Sources”).
Outre ces divers articles écrits par Laborit, j’y ai aussi découvert cet hommage posthume écrit par JM Pradier et publié dans la revue Urgences en septembre 1995, quelques mois après le décès de Laborit. Seule la première page est accessible sans payer des frais d’une trentaine de dollars pour acheter l’article, mais la première page qui est accessible gratuitement donne envie de lire le reste (avis aux universitaires qui pourraient avoir accès à l’article par leur institution, je serais bien preneur… 😉 ).
On peut y lire d’ailleurs, en terminant, une anecdote amusante découlant de “l’esprit libre” de Laborit, comme l’écrit Pradier. Elle met en scène l’auteur de l’un des sept courts articles de mon billet précédent, Robert Dantzer :
“En 1981, irrité par la gloire médiatique et les références aux “rats de laboratoire” dans le film d’Alain Resnais, le chef de la rubrique “neurobiologie” à la revue La Recherche, marcel Blanc, titra un compte rendu inquisiteur: “Henri Laborit, un sociobiologiste qui s’ignore ?”. Ce qui lui valut une réponse argumentée et nuancée de Robert Dantzer et Michel Le Moal, du laboratoire de neurobiologie des comportements de l’université de Bordeaux. Exemple entre mille !”