En attendant certaines autorisations pour revenir sur la question du stress, quelques petits “amuse-gueules”. D’abord un hommage discret à Laborit du comédien et réalisateur français Albert Dupontel que je viens tout juste de publier dans la catégorie Anecdote.
Ensuite une annonce : j’ai eu le plaisir d’enregistrer ce matin avec Yanick Villedieu, animateur de l’émission scientifique de Radio-Canada Les Années Lumières, une entrevue en « duplex » à Paris en compagnie du Dr. Jacques Laborit, le fils d’Henri Laborit. L’entrevue d’environ 20 minutes sera diffusée dimanche prochain le 21 décembre 2014 après les infos de midi au 95.1 FM, lors de la toute dernière émission de l’année centenaire de la naissance d’Henri Laborit ! Vous pourrez réécouter l’entrevue sur le site de l’émission et je vous donnerai le lien dès qu’il sera là.
Enfin, depuis le lancement de ce site, plusieurs personnes m’ont écrit pour me proposer des articles ou autres documents sur Laborit. C’est le cas de Jean-Luc Guinot qui m’envoie un article du magazine La vie d’avril 1983 trouvé dans l’exemplaire de L’alchimie de la découverte acheté d’occasion à un médecin et intitulé « Henri Laborit. L’homme, cet automate ». L’article est sur deux pages, la première ici, et la deuxième là.
Une recherche rapide sur le Net permet de constater qu’il s’agit d’un magazine humaniste chrétien qui a une longue histoire. Cela explique sans doute les questions posées sur Jésus-Christ dont Laborit, qui se décrit comme agnostique, n’a jamais caché qu’il le considérait comme un ami. Mais un ami un peu anarchiste et révolutionnaire, comme Laborit l’a été aussi à sa façon. Je vous laisse donc avec cet extrait de circonstance à l’approche du 25 décembre…
« Mon amitié pour [le Christ] a grandi surtout lorsque ma vie scientifique et sociale m’a fait comprendre que sa crucifixion ne fut rien à côté des tortures que ses protagonistes ont fait endurer depuis à son message. […] je me contente d’aller saluer, quand j’en ai le temps, […] celui qui chassait les marchands du temple, ce temple qui est la maison de Dieu, c’est-à-dire nous-mêmes. Celui qui aima quand même le jeune homme riche [qui] demandait ce qu’il pouvait faire encore de plus : « Abandonne tout et suis-moi. » Le petit jeune homme n’osa pas et resta triste. Le Christ l’aima car il était seul sans doute à la savoir enchaîné par ses automatismes socio-culturels. […] Celui qui raconte des histoires invraisemblables où les ouvriers de la dernière heure étaient aussi bien payés que ceux de la première. Saintes échelles hiérarchiques ! On comprend que, par la suite, les Hommes aient préféré qu’une telle organisation soit valable pour l’autre monde mais surtout pas pour celui-là ! »